Platon, avocat de la formule socratique : nul n'est méchant volontairement

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L’article montre pourquoi, et comment, Platon reprend le paradoxe socratique « nul n’est
méchant volontairement » : après avoir retracé la genèse philosophique de cette formule dans la
République, et s’être demandé si elle est vraiment fondée sur un intellectualisme, il se propose d’utiliser
cette nouvelle compréhension du paradoxe socratique pour répondre au problème de la responsabilité,
en repartant de la critique aristotélicienne. Pour cela, il examine la défense platonicienne de la formule
socratique dans les Lois, et montre la nécessité d’ouvrir la réflexion sur le mythe d’Er.